
Le Café de Flore, une adresse mythique
Des générations d’artistes ont contribué au mythe du Flore depuis 1887. Bureau du poète Guillaume Appollinaire qui y recevait à heures fixes, et qui avait transformé le rez-de-chaussée en salle de rédaction de la revue « Les soirées de Paris », postes d’observation des éditeurs de Saint-Germain-des-Prés, lieu de rendez-vous des copains de toujours comme des copains de la veille, et point de rencontre de la « bande à Prévert », de Boris Vian, de Juliette Gréco, ou encore de Simone Signoret qui dira être « née un soir de 1941 sur une banquette du café de Flore », des générations d’artistes ont contribué au mythe du Flore depuis 1887. Comme Serge Gainsbourg qui venait y boire un double pastis ou Malraux qui, lui, prenait invariablement un pernod glacé, les habitués, connus ou pas, ne changeraient en rien leurs habitudes pour goûter au charme du café le plus connu au monde et venir savourer leur café-pot présenté sur un petit plateau. Un petit snobisme parisien auquel on ne peut résister ! J.R.
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